En actant pour 2035 la fin de la commercialisation des véhicules thermiques sur son sol, l’Europe s’est engagée dans une voie sans retour possible, voici pourquoi.
L'objectif principal de la réglementation CAFE est de réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des véhicules routiers, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Il s’agit donc bien d’un enjeu de vie ou de mort pour les constructeurs européens au premier rang mais aussi pour les tout constructeur souhaitant vendre en Europe après 2035. Il en va ainsi, le politique décide, l’industriel s’adapte. Compte tenu des investissements colossaux déployés pour atteindre cet objectif, il apparait impensable qu’un retour au thermique puisse être envisagé, tout au mieux une courbe de conversion moins ardue, jugez en par vous-même :
· Depuis 2021, la réglementation CAFE impose aux constructeurs automobiles une limite moyenne de 95 g/km de CO2 pour l'ensemble de leur flotte de véhicules neufs vendus chaque année.
· L'objectif en 2025 est une limite moyenne de 81 grammes de CO2 par kilomètre parcouru pour l'ensemble de leur flotte de véhicules neufs vendus chaque année dans l'Union européenne.
· Afin d’inciter les constructeurs à atteindre ces paliers l’Europe s’est dotée d’un système de bonus et des malus en fonction de leurs performances en matière d'émissions ainsi que d’un système de crédits leur permettant a de compenser leurs émissions excédentaires en achetant des crédits à d'autres constructeurs qui ont des émissions inférieures à la limite.
Le train est lancé, de retour en arrière il n’y aura pas, une vaste recomposition du paysage est en cours avec de nouveaux équilibres et des rapports de force inédits. A suivre.